Je suis un lycanthrope et j’ai ma crise une fois par mois
Je suis laid et méchant, je pue et je suis répugnant
Je suis prêt à tuer, avec mes crocs mes griffes bien acérées
Quand le soleil se couche et que la lune se lève
Prenez garde la nuit quand la pleine lune est dans le ciel
Je guette les finis qui s’aventurent dans les ruelles
Je serai sans merci, si vous entrecroisez ma route
Je prendrai tout votre sang il n’en restera plus une goutte

Je sens l’odeur
De la chair fraiche de ma prochaine victime
Je sens le sang
Je salive à l’idée du prochain passant

Je m’amuse comme un fou, je tue mes victimes dans la joie
J’ai toujours une faim de loup, je mange tous ceux que j’aperçois
Le goût du sang m’affole, ça me rend complètement hystérique
Quand j’agresse une victime ce n’est pas vraiment flegmatique
J’arrache tous les morceaux et je ne mange que les plus beaux
C’est sûr que c’est pas beau quand on ne retrouve que des lambeaux
Je suis un vrai fléau on n’y peu rien et c’est comme ça
Faut quand même pas s’en faire trop ça n’arrive qu’une seule fois par mois

J’entends des pas
C’est mon prochain repas
Je vois quelqu’un
Je ne serai plus à-jeun

Mes affaires marchent très bien je n’est jamais de complication
Car personne ne veut croire en 1991
Qu’il y ait un loup-garou qui rôderait dans les environs
Si quelqu’un me dénonce c’est qu’il est fou et on l’interne
Je suis irréductible je ne suis pas comme dans les légendes
Ni l’argent ni les croix ne pourraient me faire rendre l’âme
Je chasse toute la nuit et je dévore vos amis
Je connais tous vos gestes j’aimerais bien vous manger aussi

Je sens l’odeur
De la chair fraiche de ma prochaine victime
Je sens le sang
Je salive à l’idée du prochain passant

Lors de ma transformation je souffre c’est l’enfer
Quand commence ma mutation commence ma misère
J’entends tous mes os craquer mes muscles qui s’étirent
Je commence à surchauffer et c’est un vrai martyr
Mon crâne se rapetisse et ma cervelle est comprimée
Mais une fois métamorphosé je me sens reposé

Quand je vois une personne qui s’aventure dans la nuit
Je reste aux aguets et silencieusement je la suis
Quand je suis fin prêt je bondis en poussant un cri
Je surprends ma proie qui reste paralysée d’effroi
J’attaque comme un sauvage et je mutile ma victime
Je vois la chair qui fend et le sang coule à pleine chopine
Ma prise se lamente et crie j’apprécie et je jouis
Ensuite je la décapite, j’la dévore et je fuis

J’entends des pas
C’est mon prochain repas
Je vois quelqu’un
Je ne serai plus à-jeun

Demain je n’aurai plus
Je redeviendrai humain
En attendant
Le mois prochain